Depuis le collège ou le lycée, même dès la primaire, avoir la chance de continuer ses études à l’étranger est l’une des motivations qu’on inculque à nos jeunes pour bien travailler. Cela signifie-t-il que les pays étrangers ne sont faits que pour les élites et que chez soi n’est réservé qu’à ceux qui travaillent moins ?
Mise à part ce qui est de l’économie et du militaire, le développement d’un pays dit « développé » se justifie surtout par sa richesse en ressources humaines, son multiculturalisme et aptitude à appréhender plusieurs disciplines. Tous ces piliers de développement peuvent se résumer en un mot « Peuple », c’est une population bien formée qui fait développer un pays. Madagascar n’a vraisemblablement pas compris cela, avec une croissance du nombre d’abandon précoce de l’école et la fuite des meilleurs éléments, la politique éducative ou la non existence de la politique éducative ne fait qu’alourdir et voir freiner le développement du pays.
Ceci n’est qu’un constat et cela peut mener à un long débat où à la fin nous finirons tous par nous mettre d’accord qu’il faille bien changer quelques choses. Mais malgré ces nombreux points négatifs, beaucoup de ceux qui sortent des Etablissements malgaches brillent aux pays et à l’étranger. Un exemple parmi des milliers est celui de la malgache Isaïa Herimialy Ratsizakaina qui a remporté le Concours de chinois « Passerelle vers le chinois »,sans avoir mis le pied en chine avant le concours international. Isaïa Herimialy Ratsizakaina était une étudiante issue de l’Institut Confucius de l’Université d’Antananarivo à l’époque.
Si on demande à ceux qui restent faire leurs études à Madagascar pourquoi ils restent au pays, beaucoup vous diront que c’est par manque de moyen financier ou que leurs dossiers n’ont pas été acceptés mais il ne faut pas oublier aussi que même parmi nos élites qui ont des moyens et des bon dossiers, beaucoup ont préféré rester étudier aux pays aussi afin de se confronter directement aux réalités du terrain ici car ils ont déjà tranché et ils voulaient déjà travailler ou créer leurs business au pays des leurs plus jeunes âges.
Si on regardent aussi parmi ceux qui sont parti faire leurs études à l’étranger, nous constatons aussi que tous ne réussissent pas comme ils avaient espérer et finissent par faire des petits boulots et rentrer au pays sans diplôme. Certains finissent diplômés et engagés dans des grosses entreprises étrangères mais ne rentrerons plus jamais aux pays que pour des vacances. Seule une fine partie de ceux qui partent finissent diplômés et choisissent de rentrer aux pays mais ceci est un autre sujet que nous développerons plus tard.
Ceci dit, partir à l’étranger est une opportunité à ne pas rater pour beaucoup mais aussi étudier chez soi reste une option toute aussi fiable pour atteindre ses objectifs. Tout dépend de son projet et ses moyens.
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Momo ZMJ